Chronique hebdomadaire en occitan dans sud-ouest Dordogne - Martial Peyrouny

La langue d'oc en Périgord ou comment comprendre les indigènes et mieux les apprécier.

jeudi, mars 01, 2007

lo mes de març

Lo mes de març (prononcé : lou mèï de mèr)-littéralement : le mois de mars

« Lo mes de març » était symbolisé « chas los latins », à l’époque d’Astérix, par un homme « vestit d’una peu de loba » (vèïti d’uno pèw dé loubo »,vêtu d'une peau de louve, en souvenir de la nourrice, « de la mair-nuriça », de Romulus. Le « Diu » Mars était représenté comme un guerrier « ferós », terrible. « Lo jau o gal » (lou zaw ou gal), le coq, animal vigilant par excellence, « quitament quora a los pès dins la merda », lui était consacré.

Le poète Ausone, « un luraud filosòfe de chas n’autres », un joyeux philosophe latin de Bordeaux le représentait, lui, en compagnie d’« un boc », d’un bouc, « d’una aronda », d’une hirondelle, « e d’una topina de lach », d’un vase plein de lait, pour marquer symboliquement avec l'herbe verdoyante, le retour « de la prima, dau primtemps, dau temps clar », en un mot du printemps.

Tout cela pour dire l’importance que nous avons toujours portée dans notre pays à ce mois « dau reverdit », du renouveau. De très nombreux proverbes ou dictons en langue d’oc en témoignent. L’un cependant m’interpelle particulièrement cette année. « De flors qu’en març veiràs, gaire frucha minjaràs » - des fleurs qu’en mars tu verras, peu de fruits tu mangeras. « Tot de bon questa annada » (tou dé boun kèto anado), or cette année les arbres fleurissent dès février. « E que siá un efech de l’eschaurament de la planeta », à moins que cela ne soit un des effets du réchauffement de la planète, et dans ce cas c’est encore plus grave, nous risquons bien d’avoir mangé « las cerireisas » e « los perons », les cerises et les poires.

Quant aux violettes, elles sont déjà « dins mon vergier », dans mon jardin. Et comme dit le proverbe « violeta de març, per puta e bastard » (vioulèto dé mèr, pèr puto é batar), violette de mars, pour gueuse et bâtard. Là je vous laisse seuls juges de l’interprétation que l’on peut en faire mais vous pourrez toujours essayer de le placer.

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Far magre

Far magre (prononcé : fa magré)-littéralement : faire maigre

« Es qu’avetz remarcat » (èï qu’avè rémarca), avez-vous remarqué que la jeune femme européenne rêve « de semblar », de ressembler a une « tindòla » (ti-ndolo) (une grande femme maigre). La mode est aux gens « magres coma una esgrinjòla » (magré coumo uno èïgri-nzolo), maigres comme une rapiette, pardon un lézard. Même aux hommes il leur faut être «

coma un jau qu’a trenta polas a servir », comme un coq qui aurait trente poules à servir. C’est une marque de jeunesse, de dynamisme, de richesse. « E òc », et oui, les pauvres gens qui « avances » (avanchèï), autre fois étaient maigres parce que désargentés sont aujourd’hui sujets à l’obésité. Le poids « demòra » (démoro), reste un marqueur social.

Et ce sont « las gentas dròllas », les jeunes filles les premières victimes. Les modèles que notre société, « nòstra sociétat », leur proposent sont irréels, « fardats », refaits, inaccessibles, et ne peuvent que, « e poden nonmàs », les rendre frustrées et malades. « Esser gròs coma un lisson, être gros comme une gousse d’ail, être maigre « coma una clau »-comme une clef, ou « coma un picatau »-comme un pivert, ne peut pas être un objectif viable à proposer à notre jeunesse. Je ne dis pas qu’il faille vanter la surcharge pondérale. Mais je dirais plutôt avec Bertran de Born, le troubadour, que tout se trouve « dins lo sens de la mesura », que tout est dans le sens de la mesure.

« Magrir » (magri), « magresir » (magrezi), « teunesir » (tewnézi), se ranquenir (ché ranquéni), autrement dit maigrir à s’en rendre malade ne peut pas être , « pòt pas èsser », un objectif réaliste au pays « dau fetge gras, de las mongetas-codenas e de las pous », du foie gras, des haricots-couennes et des galettes de farine de maïs. C’est anti-culturel !

Je signale à ceux que voudraient quand même « se sordiar », suivre un régime amaigrissant, que nous sommes entrés en Carême depuis mercredi.

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Carnaval

Carnaval (prononcé carnavar ou carnabal)-littéralement : carnaval

Carnaval viendrait du latin médiéval carnelevare : de carne, la viande, et de levare, lever ; soit le jour où l’on arrête la viande, le dernier jour avant le carême, « lo caresme ». En occitan il prend plusieurs noms. « Se dich », on l’appelle « Carnaval » (carnavar), « Dimarç-gras » (dimèr gra), « Carementrant » (carèm-entran). Mais suivant l’endroit il sera Petaçon (pétachou) sur tout le Périgord, avec une exception Rampano à Sarlat, ailleurs comme en Béarn il est « Sent pançard » (sein pançar). Cette fête est souvent considérée comme la fête occitane par excellence. Je tiens à relativiser cette affirmation. C’est d’abord et avant tout la fête populaire par excellence. Elle est occitane avec ses rites, ses danses et ses chansons chez nous. Mais elle est Cht’i à Dunkerque avec ses travestis et ses chapelles (maisons ouvertes où chacun peut s’arrêter boire et manger), comme elle est basque avec ses sonneurs qui appellent le printemps ou catalane avec sa nuit des « brochas », des sorcières. Elle est même belge avec les Gilles ou italienne à Venise.

Mardi Gras c’est la fête européenne par excellence et c’est pour cela qu’il nous faut la faire en occitan. Car être occitan c’est être européen. Alors pour vous aider dans cette démarche, je vous propose de passer à la cuisine. Faites pour Carnaval «de las mervelhas o de las bunhas », des beignets. « Tant que li sètz », tant que vous y êtes faites aussi « daus tortilhons e daus torteus », des craquelins et des crêpes. Et surtout faîtes gras et mettez sur la table : « gogàs, grilhons, saucissas, codenas, mongetas, pola farcida » (goga, grillou, chawchicha, coudéna, moungéta, poulo farchido), boudins, rillettes, saucisses, couennes, haricots, poule farcie. Et n’oubliez pas le boire. Ces excès sont nécessaires pour oublier le quotidien. Et puis vous aurez toujours Carême pour faire régime.

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l'impòst

L’impòst (prononcer l’i-mpo)-littéralement : l’impôt

Au nord du Périgord « se disen », on dit, « paíar la talha » (poya lo taillo). Au sud « se ditz », on dit, pagar l’impòst (poga l’i-mpo). Vous me direz que quelque soient les façons de dire, « quand fau paíar, fau paíar », quand il faut payer, il faut payer. « Autre còps » (awtré co), au temps jadis, le roi levait l’impôt, « lo rei levava la talha » (lou rèï lévavo lo taillo), pour lui-même et ses amis. Il payait ainsi « las fringas-marçau », les grosses fêtes qu’il offrait à ses courtisans. « Se paiava quauquas guerras tanben », il se payait aussi quelques guerres. « Et puei », et puis cela nourrissait, « quò nuirrissiá », les femmes et hommes d’églises « que n’avián ben mestier », qui en avaient bien besoin. Tout le monde s’acquittait de ses impôts qu’il soit pour ou contre, qu’il soit pauvre ou pauvre. « E òc, qu’era subretot lo pòple que zo paiava », c’était essentiellement le peuple qui devait payer. « E qu’es entau » (é qu’èï eintaw), c’est ainsi que naquirent quelques générations de croquants frondeurs « sadolats de miseria », saouls de misère, dont les noms résonnent encore dans les bois du Périgord : Buffarot, Pellegrin !

« Auei », aujourd’hui 57 % des gens ne payent pas « la talha ». Et cet impôt ne sert pas « nonmàs », seulement aux frasques des dirigeants ou à la guerre mais aussi et « subretot » au bien commun « coma l’escòla »-l’école, ou « la santat »-la santé. « De segur », bien sûr il faut faire attention de ne pas « degalhar, confondre, besilhar », dépenser l’argent public sans raison. « Au contrali », au contraire il est bon que ceux à qui le peuple en confie la gestion pensent toujours à « mainatjar, eschivar, far durar, eisubir », économiser cette manne qui n’est pas inépuisable.

Mais quoiqu’il en soit, il ne faut pas perdre de vue que de « la talha » dépendent en grande partie « la libertat, l’egalitat e la fraternitat »-la liberté, l’égalité, la fraternité.

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Autonomia

Autonomía (prononcé autonomio)-littéralement : autonomie

La France se voit céder la Corse en 1768 par les génois. « Màs quò se faguet pas solet ! » (ma ko ché fagué pa choulé). L’affaire ne fut pas simple. « Quò fuguèt nonmàs au prètz d’una lonja lucha » (ko fugué nouma aw prè d’uno lounjo lusso), ce fut au prix d’une dure longue guerre menée à la résistance armée, « lo resistença armada », des Corses de Pascal Paoli « que l’isla fuguèt presa », que l’île fut prise avec la défaite de Ponte-Novo le 8 Mai 1769.

« A i espiar, ‘visar, agachar, regardar », à y regarder de plus près, la Guadeloupe ou la Martinique sont « dins lo borsicon », l’escarcelle française depuis bien plus longtemps, « dempuei mai de temps ».

Souvent « se ditz », on dit, que la Corse ne pourrait pas « subreviure soleta» (chubréviwré shoulèto), survivre toute seule sans la protection nourricière de la France. « Mas me deivi », mais il me semble que Malte, Chypre, le Lituanie son membres de « la comunautat européenca » comme les grands pays « e que quò fai enauja a degun », et que cela ne gêne personne. La langue maltaise « es quitament », est même aidée par l’Union européenne pour se maintenir et se développer. « Quo es pas de creire » ! Pas croyable !

Attention, je ne dis pas que la Corse doit être indépendante ou qu’elle n’est pas française. « Los corsegas », les corses ont payé très cher se droit en 14-18 en perdant 15% de leur population. « Dise nonmàs », je dis juste que c’est possible, et qu’il ne faut pas toujours croire que la France sera comme elle est, « entau qu’es », pour des siècles et des siècles.

« Sabem ben que i a de chausas tabós ». C’est vrai qu’il existe des choses intouchables, tabous dans notre République.

Mais comme certains aujourd’hui, « daus uns uei» (daw-z-u uwèï), croient en une France immuable, Louis XVI devait penser le 14 juillet 1789 « que ‘chabariá o acabariá dins son liech coma rei de França », qu’il finirait dans son lit comme roi de France.

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la bravituda

« La bravituda » ( prononcer la bravitudo )- littéralement : la bravitude mais c’est un barbarisme.

La langue française supporte mal la création de mots nouveaux. Fortement conservatrice elle garde aux mots leur orthographe d’origine. Alors qu’en occitan on dira et écrira « fotbòle », en français il faudra écrire football, créant ainsi la double [o] qui n’a pas de raison d’être dans cette langue. Alors qu’il faut que l’Académie Française se réunisse des heures pour décider de l’emploi de baladeur au lieu de walkman, en occitan la création d’un mot et de son adoption ne dépendant que de ceux qui veulent l’utiliser. Surfer sur le net devient sans problème « trufar sus la rantela », « e au diable l’Academia »

Il faut dire que la langue d’oc se prête mieux à la création lexicale. Plus souple elle permet de passer de l’idée au mot sans encombres, puis d’une idée proche à une autre en transformant simplement un peu le mot grâce à la suffixation. Ainsi De « las potas », des lèvres, nous passons au « potons », au baiser, qui se fait en « potonar » ou « potonejar », en embrassant. Et celui qui fait la moue, en avançant les lèvres de dépit, c’est celui « que fai lo potin ». De même la table, « la taula » (la tawlo) va offrir une multitude de variantes : « la taulada » (la tawlado)-la tablée dont la plus célèbre est celle de la félibrée, « la tauleta » (la tawlèto)-la table de nuit, « lo taulier » (lou tawlié)-étal ou planche à pain, « lo taulon » (lou tawlou)-l’étagère ou la visière de casquette. Et le fait de demeurer assis à table peut être rendu par le verbe « taulejar » (tawléza). Ainsi les exemples ne manquent pas en occitan tant notre langue colle à la réalité et sait saisir l’idée pour la rendre rapidement par un mot ou une expression.

Je pense de plus que la grande chance de la langue d’oc c’est de ne pas avoir été « sanada » (chonado), émasculée par les censeurs de l’Académie. Elle a gardé la poésie et la liberté du chemin de campagne

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l'ivern

L’ivern (prononcé : l’ivèr)-l’hiver.

« Brave temps d’ivern, fe de gentilòme, qui li se fiai es un brave òme » (bravé teim d’ivèr, fè dé geintillomé, qui li si fiaï èï u brav’omé)-brave temps d’hiver, foi de gentilhomme, qui s’y fie est un brave homme. En effet ceux qui pensaient être débarrassés de leurs moufles et de leurs après ski en sont pour leurs frais. Contre attaque du froid sur tout le pays. Aux pelles citoyens ! Mais nous aurions dû nous en douter. On dit en occitan « l’ivern es pas bastard, se ven pas dabòra ven tard » (l’ivèr eï pa batar, si vein pa doboro vein tar)-l’hiver n’est pas bâtard, si il ne vient pas de bonne heure, il vient tard. « Lo lop l’a pas minjat d’enquera » (l’ivèr, lu lou l’a pa mi-nza d’einquèro).L’hiver, le loup ne l’a pas encore mangé.

Paradoxalement, « se las neviadas », si les chutes de neiges sont récurrentes dans notre Périgord ces dernières années se serait dû au réchauffement, « a l’eschaurrament » (l’èssawramein) de notre planète. « Lo mai fai chaud, lo mai quò neviarà ». Plus il fait chaud, plus il devrait neiger durant l’hiver, avec « de segur », bien sûr, des étés de « sechiera », de sècheresse à répétition. Il semblerait que le Golf Stream qui passe le long de nos côtes soit ralenti par la montée des mers causée par la fonte de la banquise. D’autres disent que ce serait la faute d’El Niňo, un petit vent « luraud e morpiasson » qui « tabuta », qui secoue les gens de l’autre côté de la terre et dont « los tremolaments », les tremblements se ressentiraient jusqu’en Europe. « Quo es pas de creire », c’est étonnant d’ailleurs de voir comment nous regardons tous la catastrophe arriver sans réagir. Un peu comme cet homme tombant d’un immeuble et qui à chaque étage dit : « jusc’aqui quò vai ben », jusque là tout va bien.

« Fau espérar », il faut espérer qu’avant d’être obligés de changer nos chiens de chasse contre des chiens de traîneaux nous aurons trouvé une solution sérieuse au problème.

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bicar

« Bicar » (prononcé bika) - littéralement et vulgairement : baiser.

Lorsque l’on en a assez de patienter une expression très périgourdine dit: « biquem o ben trempem la sopa ?» (bikein ou bè treinpein lo chopa). On baise ou on trempe la soupe ? J’en conviens, cette expression est sans doute vulgaire. Cependant à la regarder de plus près, vous reconnaîtrez qu’elle nous ramène à deux priorités de base pour nous autres « meitat chen , meitat porc », manger et faire l’amour. D’ailleurs les chiffres sont là pour le confirmer. Les françaises sont « las femnas que menan lo mielh d’Euròpa », les femmes les plus fécondes d’Europe. « Dos enfants, mainatges, drollisson, goiassons » (dou-z- einfan, maïnazé, droulichou, gouïachou), deux enfants par femme c’est là une forte augmentation !

Serions nous un peuple extrêmement actif sexuellement ? « Un pòple de bicaire, de fissaire, de fissonaire ? » Sommes-nous donc très préoccupés par le fait de « sautar, atalar, rasclar, fringar, tisonar » ?. Si c’est le cas, nous serions alors moins fainéants, « lurauds, cossards », que veulent bien nous le faire croire les défaitiste et les Cassandre qui passent leur temps à nous désigner comme les perdants de l’Europe. « Bon a ren », bon à rien le français ? « Pas tan qu’aquò », pas tant que ça.

Et à y regarder de plus près, si nous sommes si féconds, c’est aussi grâce à la solidarité mise en place dans notre pays. « Lo desvelopament de las gardarias e de la mair-nuriciera », le développement des garderies et des aides maternelles par le biais de la redistribution donne la possibilité aux mères qui le souhaitent, « e aus pairs », de reprendre leur travail. « De segur », c’est sûr, le système n’est pas parfait, « subretot dins las campanhas », surtout dans les campagnes, mais des enfants en plus dans une famille c’est un choix, parfois difficile. « E i a pas de rasons que quò siá forçadament las femnas que ne’n patissen dins lor carriera ».

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los vots

Los vòts (prononcé : lou vo)-littéralement : mes voeux.

« Far sos vòts o balhar sos vòts » (fa chou vo ou bailla chou vo), faire ses vœux si vous préférez en français est un sport national. « Subretot per los elegits », surtout pour les élus ! « Imaginatz un pauc », imaginez un peu les kilos de gâteaux de Rois, de « Reis-beus », que les pauvres députés-maires sont obligés « d’engolhar, de lampar, de taigir, d’engulir », en un mot d’avaler durant ce mois de janvier, « de genier ». Et la encore la France du sud et celle du nord ne sont pas logées à la même enseigne.

« Far los Reis », faire les Rois en domaine occitan se fait essentiellement avec un gâteau brioché, souvent agrémenté de « fruchas confidas », de fruits confits, et aromatisé à la fleur d’oranger, « a la flor d’irange ». En langue d’oïl et en Alsace la fève, « la fava », se trouve au cœur d’une frangipane. L’élu allergique à la pâte d’amandes a donc intérêt à se faire élire au sud de la Loire, « dins los DOL TOL », au coeur des départements et territoires d’outre Loire.

« D’un autre costat », d’un autre côté, le gourmand, « lo minja-tot » (lu mizo tou), « lo cura-topins » (lu curo-toupi), « lo lechadier » (lu léssadié), qui a été désigné par le peuple pour le représenté se trouve tout à fait à son aise en cette période « de vòts ». Il peut se laisser aller tranquillement et le cœur léger, « de bona sabor » (dé bouno chabour), à son pêché favori sans risquer le qu’en dira-t-on de la part des adeptes de la taille fine et du macro-bio.

« Per contre », en revanche, il ne faudra pas se plaindre après d’avoir des élus joufflus, « jauteluts » (zawtelu ), avec un peu de surcharge pondérale. Ce n’est là que le résultat d’un sens « ponchut », pointu, du sacrifice. Et plus nos élu(e)s ont de mandats et plus ils payent de leur personne enchaînant « vòts après vòts », « Rei-beu après Reis-beu ». Ne faudrait-il pas enfin une loi contre le cumul des mandats afin de préserver la santé de nos élus ?

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